l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a officiellement qualifié la variole des singes, également connue sous le nom de Monkeypox, d’urgence de santé publique de portée internationale. Cette décision survient alors que le virus continue de se propager de manière alarmante en République Démocratique du Congo (RDC) et dans plusieurs autres pays africains.
La recrudescence de Monkeypox en RDC, ainsi que dans un nombre croissant de pays africains, a conduit l’OMS à émettre cet avertissement en vertu du Règlement sanitaire international de 2005. La propagation rapide du virus dans l’Est de la RDC et l’apparition de nouveaux cas dans les pays voisins suscitent une grande inquiétude au niveau international.
Le ministre congolais de la Santé, Roger Kamba, a rapporté ce mercredi que presque toutes les provinces du pays sont désormais touchées par cette épidémie. Selon ses déclarations, il y a actuellement plus de 15 000 cas potentiels de Monkeypox et 548 décès ont été enregistrés. Le ministre a souligné que « notre pays fait face actuellement à l’épidémie de variole du singe, appelée aussi Monkeypox. Ce virus touche plusieurs pays depuis le début de l’année 2024, avec 17 pays africains, dont la République Démocratique du Congo, confrontés à cette recrudescence. »
Les symptômes de Monkeypox sont bien connus : maux de tête, fièvre, douleurs musculaires et éruption cutanée. La transmission du virus se fait principalement par contact direct avec une personne ou un animal contaminé, ainsi que par des objets contaminés.
Les provinces les plus touchées en RDC comprennent l’Équateur, le Sud-Kivu, le Sud-Ubangi, Tsopo, Tswapa, Mongala, et Sanguru. La situation est préoccupante, et des mesures urgentes sont nécessaires pour contenir l’épidémie et protéger les populations affectées.
L’OMS continue de surveiller la situation de près et appelle à une mobilisation internationale pour soutenir les efforts de lutte contre cette épidémie. La communauté internationale doit collaborer pour fournir les ressources nécessaires et aider les pays touchés à maîtriser cette crise de santé publique.
En attendant, la RDC et les autres nations concernées intensifient leurs efforts pour contrôler la propagation du virus et fournir des soins aux personnes touchées. La solidarité internationale sera essentielle pour surmonter ce défi sanitaire majeur.
Par Charles KANIKI, Goma