La Fondation Bakalania a lancé un appel pressant au gouvernement congolais pour renforcer la protection des ressources halieutiques du lac Édouard, gravement menacées par la pêche illicite et l’insécurité. Dans un communiqué de presse publié ce lundi, l’organisation pointe du doigt les pratiques illégales et les violences subies par les pêcheurs congolais comme étant les principales causes de la baisse alarmante de la production halieutique dans la région.
« Nous dénonçons la pêche illicite, principale cause de la faible production du lac Édouard. Nous déplorons les exactions auxquelles font face les pêcheurs congolais, souvent victimes de porteurs d’armes », déclare la fondation, qui étend son constat à d’autres plans d’eau du pays, confrontés au même problème.
Osée Bakalania, président du conseil d’administration de la fondation, appelle à des mesures concrètes : « À ce grand jour, nous appelons le gouvernement congolais à mettre en place des stratégies efficaces pour préserver les ressources halieutiques naturelles, en particulier le lac Édouard, victimes de l’activisme des groupes armés locaux et étrangers. »
À l’occasion de la journée dédiée aux pêcheurs, la Fondation Bakalania insiste sur l’urgence de doter les services étatiques des moyens nécessaires pour assurer la sécurité des zones de pêche et garantir une exploitation durable du lac Édouard. Elle exhorte également à une attention particulière à accorder au secteur de la pêche et de l’aquaculture, qu’elle juge stratégique pour le développement économique des communautés locales.
« Nous saluons la détermination de tous les pêcheurs légaux malgré les nombreuses pratiques illicites. Nous appelons les autorités à accorder une attention particulière au secteur de la pêche et de l’aquaculture pour booster l’économie locale », plaide encore Osée Bakalania.
En conclusion, la Fondation Bakalania réaffirme son engagement à accompagner toutes les initiatives qui visent à promouvoir une pêche durable, responsable et respectueuse des écosystèmes, non seulement sur le lac Édouard, mais sur l’ensemble des eaux congolaises.
La rédaction