Ce lundi 16 septembre 2024, la session de septembre de l’Assemblée nationale a été officiellement ouverte sous la présidence de l’Honorable Vital Kamerhe, Président de cette prestigieuse institution. Cette plénière a également vu la participation notable de l’Honorable Baliesima Kadukima Albert, élu du territoire de Beni. Parmi les invités de marque, une délégation ivoirienne composée de cinq députés nationaux et conduite par l’Honorable Adama, Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, a honoré de sa présence cet événement.
Les Points Saillants du Discours de Vital Kamerhe
Le Président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a marqué l’ouverture de cette session par un discours axé sur les enjeux majeurs du pays, à commencer par le dépôt du projet de loi des finances pour l’exercice 2025. La semaine précédente, il avait reçu la Première ministre Judith Suminwa, qui l’a rassuré sur le respect des délais pour la soumission du Projet de Loi des Finances 2025 ainsi que d’autres textes importants, tels que la loi de reddition des comptes pour 2024 et la loi rectificative pour la même année.
Focus sur les Priorités Législatives
Le rapporteur de l’Assemblée, Jacques Djoli, a rappelé que les priorités de cette session ne se limitaient pas aux questions budgétaires. Il a souligné l’importance d’une production législative axée sur des problématiques cruciales telles que :
La sécurité à l’Est de la République,
La reconstruction nationale à travers le programme de développement local des 145 territoires,
L’exploitation des ressources naturelles, afin que celles-ci profitent directement à la population,
L’évaluation des grands projets du Président de la République, notamment la gratuité de l’enseignement de base et la couverture santé universelle.
Ces priorités visent à améliorer directement le quotidien des Congolais et à renforcer l’efficacité de l’action publique.
Contrôle Parlementaire Renforcé
Vital Kamerhe a également promis un contrôle parlementaire rigoureux durant cette session. Il a annoncé que les questions écrites déposées pendant la période des vacances parlementaires seront transformées en questions orales, permettant ainsi une évaluation plus directe et transparente de la gestion publique.
Cette session de septembre s’annonce donc cruciale, tant sur le plan budgétaire que législatif, avec des enjeux majeurs pour le développement du pays et l’amélioration des conditions de vie des Congolais.
Par Gloiredo Ngise