Les autorités congolaises sont appelées à prendre au sérieux la déclaration de l’OMS concernant la variole du singe (Mpox), qui représente 96,3 % des cas en RDC, selon le Dr Jean-Jacques Mbungani.Le Centre pour le contrôle et la prévention des maladies en Afrique a déclaré la variole du singe comme une urgence sanitaire publique pour le continent, en raison de sa propagation rapide dans plusieurs pays africains.
En RDC, l’ancien ministre de la Santé, le Dr Jean-Jacques Mbungani, a exhorté les autorités congolaises à considérer cette épidémie, qui touche particulièrement les enfants de moins de cinq ans. Il insiste sur la nécessité pour le gouvernement de sensibiliser largement la population et de promouvoir la vaccination contre cette maladie.
« C’est une satisfaction de voir une organisation aussi importante en Afrique lancer une alerte sur cette urgence sanitaire à portée internationale. Cette reconnaissance par le CDC Afrique ouvre la porte à des financements potentiels pour vacciner la population ciblée. En 2024, nous comptons plus de 15 000 cas et plus de 500 décès liés à la variole du singe, et la RDC représente 96,3 % de ces cas sur tout le continent africain. La RDC doit donc répondre efficacement à cette alerte lancée par le CDC Afrique », a déclaré le Dr Mbungani.
Rappelons que la Mpox (également appelée variole du singe ou Monkeypox) est une maladie initialement présente chez les animaux, notamment les rongeurs en Afrique, et qui se transmet désormais à l’homme, ce qui en fait une zoonose émergente. Cette maladie se manifeste sous une forme atténuée de la variole humaine, avec des symptômes moins graves et une létalité plus faible (nombre de décès par rapport au nombre de personnes infectées). La variole du singe est causée par le virus du même nom.
Par Dorcas Faida