La ville de Goma a été le théâtre d’un forum déterminant réunissant des acteurs clés des médias, dont des journalistes, éditeurs de presse, et administrateurs de réseaux sociaux. Ce rendez-vous, organisé ce 15 août en partenariat avec la section des affaires politiques de la MONUSCO, s’est penché sur un enjeu de taille : la désinformation et la responsabilité sociale des journalistes.
Les échanges ont principalement tourné autour de l’impact que peuvent avoir les informations fausses ou inexactes sur nos sociétés, soulevant ainsi une question pressante : comment les médias peuvent-ils éviter de devenir les relais involontaires de la désinformation dans un environnement où l’information se propage à une vitesse fulgurante?
Au cœur de ce débat, le thème « Désinformation : impact et responsabilité sociale du journaliste » a mis en lumière des points de vue divergents sur la nature même de la désinformation.
Certains participants ont défini la désinformation comme la diffusion d’informations erronées par des individus convaincus de leur véracité, tandis que d’autres la considèrent comme un acte délibéré visant à tromper le public.
Cette dualité d’interprétation a nourri des discussions intenses, illustrant ainsi la complexité d’un phénomène qui touche au fondement du journalisme.
Par Virginie Tuvere et Gloiredo Ngise