Prévue pour le 5 novembre prochain, la présidentielle américaine 2024 commence déjà à révéler ses enjeux. Deux candidats de premier plan sont en lice pour occuper le poste de 47e président des États-Unis : la démocrate Kamala Harris, actuelle Vice-Présidente, et l’ancien président républicain, Donald Trump, qui avait dirigé le pays de 2017 à 2021.
Ce mardi 10 septembre 2024, les deux protagonistes se sont affrontés lors d’un débat télévisé tendu, une confrontation qui a mis en lumière deux visions radicalement opposées de l’avenir de l’Amérique. Selon Radio France Internationale (RFI), Kamala Harris a semblé dominer les échanges, au point de défier son rival républicain à un second débat, peu après la fin de cette première rencontre, relayant ainsi les propos de son équipe de campagne.
En revanche, Donald Trump, visiblement mécontent de sa prestation, a dénoncé un manque d’impartialité des modérateurs. « J’ai pensé que c’était mon meilleur débat, surtout que c’était trois contre un ! », a-t-il déclaré avec sarcasme, pointant du doigt ce qu’il perçoit comme une inégalité de traitement.
Malgré les tensions palpables, cette première rencontre, et peut-être la seule avant le jour du scrutin, n’a pas manqué d’intensité. Dès les premières minutes, Kamala Harris a forcé Trump à lui serrer la main, un geste que ce dernier semblait vouloir éviter. Le ton est rapidement monté et la Vice-Présidente n’a cessé de mener l’offensive tout au long des 90 minutes. Trump, de son côté, a eu du mal à contenir son agacement, particulièrement lorsque Harris s’est moquée de la taille de ses rassemblements, perturbant la concentration de l’ancien président sur ses réponses.
Alors que la campagne s’intensifie, ce premier échange marque un tournant décisif dans une élection qui s’annonce aussi polarisée que celle de 2020. Les prochains jours nous diront si les électeurs américains sont convaincus par la vision progressiste et inclusive de Kamala Harris, ou si Donald Trump parviendra une fois encore à fédérer sa base électorale fidèle autour de son slogan « America First ».
La rédaction