L’indépendance envers le régime colonial britannique a été obtenue en 1962 après une période charnière de mobilisation politique et la montée des mouvements nationalistes qui ont commencé au début des années 1940.
Des personnalités clés, comme Milton Obote, de même que le Congrès du peuple ougandais, ont joué un rôle important dans la négociation de l’autonomie gouvernementale et l’unification de divers groupes ethniques. La transition a été relativement pacifique par rapport à d’autres nations africaines, ouvrant la voie à l’établissement par l’Ouganda de son propre gouvernement et de son identité nationale.
Devenu indépendant, l’Ouganda a connu une croissance économique importante. En 2023, son PIB a augmenté de 5,5%, grâce au secteur agricole qui emploie plus de 70% de la population. Cette croissance a été complétée par une hausse des investissements dans les infrastructures. La découverte et l’exploration de réserves pétrolières dans la région Albertine, qui devraient générer jusqu’à 3 mds USD par an d’ici 2025, promettent de changer la donne pour l’économie du pays.
L’Ouganda a aussi fait des progrès significatifs dans les domaines de l’éducation et de la santé. Ces dernières années, la scolarisation dans le primaire a dépassé 90% contre 62% en 1992, selon la Banque mondiale. Cela montre l’engagement du gouvernement en faveur d’une éducation gratuite et universelle.
Le pays a connu des améliorations en matière de santé maternelle et infantile. La mortalité maternelle s’est réduite de 438 pour 100.000 nouveau-nés en 2011 à 336 en 2016.
Il faut le dire, l’Ouganda est dirigé d’une main de fer depuis 1986 par le Président Yoweri Museveni qui totalise 38 ans et 8 mois avec comme Chef d’État Major son propre fils le Général Muhoozi Kainerugaba.
Par Jean-Baptiste Mbilinyama