Depuis deux mois, l’accès à l’eau potable est devenu extrêmement limité dans le site des déplacés de Don Bosco, au nord de la ville de Goma, dans le territoire de Nyiragongo, au Nord-Kivu.Cette situation expose les déplacés à un risque accru de contamination par le virus de Monkeypox, déjà présent dans le site.
Justin KAMANA, président de ce site qui abrite 400 ménages, soit plus de 2000 personnes, lance un appel urgent pour une intervention en eau potable, en quantité suffisante. Il souligne que sans accès à l’eau, les déplacés ne pourront pas lutter efficacement contre l’épidémie. »Depuis notre arrivée ici, nous consommions normalement 120 m³ d’eau par jour, fournis par des partenaires tels que le Projet GRAND LAC et CARITAS.
Mais aujourd’hui, GRAND LAC n’existe plus. Nous faisons face à un grave problème d’approvisionnement en eau, et CARITAS seul ne peut plus nous satisfaire. Cela pose des problèmes d’hygiène, notamment dans les toilettes, et avec les virus qui apparaissent ces derniers temps, la situation devient catastrophique », a déclaré Justin KAMANA.
Selon nos sources sanitaires, quelques cas suspects et certains confirmés de Monkeypox auraient été détectés dans le territoire de Nyiragongo, ce qui pourrait aggraver la situation.Notons que les organismes World Relief et Save the Children ont procédé au recrutement de quelques relais communautaires pour sensibiliser la population et installer des points de lavage des mains afin de prévenir la propagation de l’épidémie de variole du singe, connue sous le nom de Monkeypox.
Par Charles KANIKI, à Goma.