Le lundi 2 septembre 2024, le cimetière Génocost de Kibati, situé en territoire de Nyiragongo, a été le théâtre d’une cérémonie d’enterrement poignante pour plus de 200 victimes de l’agression rwandaise via la guerre du M23.
La cérémonie, présidée par la ministre des Droits humains, Chantal Mwavita Chambu, a rassemblé des représentants du gouvernement et des membres de la communauté locale dans un moment de profond recueillement et de solidarité.Chantal Mwavita Chambu, en sa qualité de ministre des droits humains, a exprimé sa vive indignation face à cette tragédie.
« Nous ne pouvons plus rester silencieux devant cette barbarie. Il est grand temps que justice soit rendue aux victimes de cette agression injustifiable », a-t-elle déclaré lors de son discours.
Sa déclaration a résonné avec une émotion palpable, soulignant l’urgence d’une réponse ferme et immédiate face à l’escalade des violences.Saleh Mukoko, président de la représentation des étudiants du Nord-Kivu, était également présent.
Dans une déclaration forte et engagée, Mukoko Saleh a appelé les étudiants de la région à unir leurs forces et soutenir les forces armées de la République Démocratique du Congo (RDC) pour contrer l’agresseur. « Il est impératif que la guerre cesse maintenant. Nous devons nous mobiliser pour soutenir nos forces armées et faire front commun contre ceux qui cherchent à détruire notre patrie. Nos étudiants ont un rôle crucial à jouer dans cette lutte pour la paix », a-t-il affirmé.
La cérémonie d’enterrement s’est déroulée dans une atmosphère de douleur et de solidarité, mettant en lumière la nécessité d’une résolution politique pour mettre fin à ce conflit meurtrier. Chantal Mwavita Chambu a également insisté sur le besoin urgent d’une stratégie pour protéger les civils et restaurer la paix durablement dans la région.
Les cérémonies funéraires ont été un moment de réflexion sur la violence incessante et un appel à la communauté internationale pour intensifier les efforts visant à apporter une paix véritable au Congo.La ministre des droits humains en République démocratique du Congo Mwavita Chambu Chantal a conclu en appelant à une action concertée pour garantir que de telles horreurs ne se répètent plus. « La dignité des victimes exige plus que des mots ; elle exige des actions concrètes pour que justice soit faite et que la paix soit rétablie », a-t-elle souligné.
Cet enterrement de masse marque un tournant dans la mobilisation pour la paix au Nord-Kivu, un rappel tragique de la nécessité d’une résolution rapide et efficace pour mettre fin à la violence et assurer un avenir meilleur pour la région.
Par Claude Baguma, Goma