La Convention pour le Respect des Droits Humains (CRDH) en sigle, basée à Irumu dans la province de l’Ituri, a salué l’initiative de la Cour pénale internationale (CPI) de réactiver les enquêtes sur les crimes commis en République Démocratique du Congo (RDC). Cette réaction a été donnée lors d’une interview accordée ce vendredi 18 octobre 2024.
Christophe Munyanderu, coordonnateur de la CRDH à Irumu, estime que ces enquêtes permettront à la CPI d’obtenir toutes les données nécessaires sur les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les crimes de génocide commis en RDC. Il affirme que cet acte doit être salué par tous les citoyens congolais, particulièrement ceux de l’Est, qui sont les victimes directes de ces atrocités.
« L’initiative de la CPI de réactiver les enquêtes sur les crimes commis en RDC doit être saluée par tous les citoyens congolais en général, et ceux de l’Est en particulier, car ils sont les victimes directes de ces crimes. Nous pensons que ces enquêtes permettront à la CPI d’obtenir toutes les informations sur les crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocide commis en RDC, afin de rendre justice aux populations civiles victimes. Encourager la CPI à poursuivre ces enquêtes est essentiel pour rapprocher la justice des véritables auteurs de ces crimes », a-t-il déclaré.
Il a ajouté : « Nous appelons les autorités politiques et militaires à bien collaborer avec cette Cour pénale internationale en livrant les hautes personnalités, tant politiques que militaires, impliquées de près ou de loin dans ces crimes, en particulier celles citées dans les différents rapports. »
Pour rappel, c’est dans une déclaration rendue publique le 14 octobre dernier que le Procureur de la Cour pénale internationale, Karim A.A. Khan KC, a annoncé la réactivation des enquêtes sur la situation en République Démocratique du Congo.