Cela fait maintenant une semaine que les écoles primaires publiques de la ville de Goma sont paralysées par une grève. Christian Kalamo, président de la société civile de la commune de Karisimbi, a exprimé ses préoccupations concernant l’avenir des enfants concernés.
Lors d’une intervention ce lundi 10 septembre 2024, il a rappelé que, malgré la rentrée scolaire sur toute l’étendue de la République, de nombreux élèves des écoles primaires publiques à Karisimbi et à Goma en général ne sont pas retournés en classe.Cette grève, déclenchée par les enseignants des écoles primaires publiques, vise à revendiquer une augmentation de salaire à hauteur de 500 dollars par enseignant.
Selon Christian Kalamo, cette situation met gravement en péril l’avenir des enfants, qui sont pourtant destinés à devenir les futurs cadres du pays. Il a également souligné les nombreux défis auxquels ces enfants sont confrontés dans les quartiers en raison de la suspension des cours.La société civile exhorte le gouvernement congolais à prendre en compte les revendications des enseignants pour sauver l’avenir des enfants.
« C’est avec regret que nous constatons qu’un grand nombre d’élèves des écoles primaires publiques ne sont pas en classe, malgré la rentrée scolaire, à cause de cette grève qui paralyse l’éducation de nos enfants. »
Christian Kalamo a ajouté : « Imaginez un enseignant, qui forme les futurs cadres de ce pays, percevant un salaire de moins de 100 dollars, alors que d’autres personnes, ne fournissant pas autant d’efforts, touchent 33 000 dollars. Nous demandons donc aux autorités congolaises de prendre leurs responsabilités et de répondre aux préoccupations des enseignants afin de préserver l’éducation de nos enfants. »
Il convient de rappeler que la grève des enseignants des écoles primaires publiques a débuté le lundi 2 septembre dans la province du Nord-Kivu. Ils réclament la mise en œuvre des accords du gouvernement, qui avait promis de majorer leurs salaires à 500 dollars par enseignant.
Par Dorcas Faida, Goma