La Fondation Bakalania a exprimé sa vive inquiétude face à la persistance de l’insécurité dans les villes de Goma et Bukavu, situées dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette situation, qui perdure depuis plusieurs mois, génère de graves violations des droits humains, notamment une augmentation des actes de torture, devenus de plus en plus fréquents, auxquels les habitants des deux villes sont confrontés.
La Fondation a reçu de multiples alertes concernant des actes de torture dans la ville de Goma, et plus particulièrement au stade de l’Unité, où des citoyens innocents sont victimes de traitements inhumains. Ces actes de violence sont aggravés par l’augmentation des enlèvements et des fusillades visant les habitants, plongeant ainsi la population dans une atmosphère de peur constante et d’angoisse.
« À Bukavu, la persistance de cette insécurité a également favorisé l’émergence de justices populaires, des actions que nous condamnons fermement. Bien qu’elles soient une réponse désespérée face à l’absence de sécurité, elles ne peuvent justifier en aucune manière la violence et les violations des droits fondamentaux », a déclaré Osée Bakalania, président du Conseil d’Administration de la Fondation.
Face à cette situation alarmante, la Fondation Bakalania exige que le respect de la dignité humaine soit rétabli de manière urgente. Elle appelle le gouvernement congolais à prendre des mesures efficaces pour mettre fin à la spirale de violence qui déstabilise la région. La Fondation souligne également la nécessité de solutions durables pour restaurer la sécurité et garantir les droits fondamentaux des citoyens.
« La Fondation Bakalania reste pleinement engagée à soutenir les victimes de ces violences et à plaider pour la justice et la paix dans l’Est du pays », a ajouté Osée Bakalania. L’organisation continue de mener des actions de sensibilisation et de pression afin de faire entendre la voix de ceux qui souffrent dans l’indifférence générale.
Dans ce contexte difficile, la Fondation appelle à la solidarité nationale et internationale pour accompagner les efforts en vue de rétablir la paix et de mettre un terme aux violations des droits humains qui frappent la population de Goma et Bukavu.
la rédaction