Dans la ville de Goma, plusieurs écoles primaires publiques se trouvent confrontées à des classes surpeuplées, une situation observée par votre média. Alors que certains enseignants ont choisi de poursuivre l’encadrement des élèves, d’autres sont en grève depuis le 2 septembre 2024.
Les enseignants déplorent la surcharge des effectifs, qui rend difficile l’encadrement adéquat des élèves. Une enseignante contactée par votre reporter a expliqué qu’il est quasiment impossible de surveiller et de gérer efficacement tous les enfants pendant les heures de cours dans de telles conditions.
Elle suggère au gouvernement d’augmenter le nombre d’écoles primaires publiques dans la ville touristique de Goma afin de remédier à ce problème. Elle appelle également les autorités éducatives à organiser des séminaires pour les directeurs d’écoles, afin de garantir une meilleure harmonie et de veiller à ce que les conditions de travail des enseignants soient améliorées.
Concernant la grève des autres écoles publiques, l’enseignante a précisé que leur doctrine ne leur permettait ni de participer aux grèves, ni de s’affilier à des syndicats.
Il convient de rappeler que la synergie des syndicats des enseignants en République démocratique du Congo a prolongé le mouvement de grève à travers toutes les provinces.
Ces professionnels de l’éducation attendent que le gouvernement réponde à leurs revendications inscrites dans leur cahier des charges.
Par Joël BALUME, Goma.