La nouvelle qui circulait depuis la matinée de ce vendredi 24 janvier a finalement été confirmée : le général Peter Cirimwami, gouverneur militaire du Nord-Kivu, est décédé. L’annonce officielle a été faite dans la soirée par le gouvernement central de la République démocratique du Congo.
Le général Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée, a révélé cette information lors d’un compte-rendu d’une réunion stratégique tenue à Kinshasa entre le président Félix Tshisekedi et des hauts responsables civils et militaires. Selon ses propos, la rencontre portait essentiellement sur la situation sécuritaire dans l’est du pays, notamment autour de Goma, où les rebelles du M23 menacent la stabilité de la région.
« Le président de la République a donné des instructions claires pour repousser l’ennemi loin de Goma et sécuriser durablement la région », a-t-il déclaré. Il a également confirmé le décès du général Cirimwami : « Le gouverneur du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, est tombé arme à la main sur les lignes de front. »
Mort en héros sur le champ de bataille
Le général Cirimwami s’était rendu avec son équipe sur la ligne de front à Sake, où les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), appuyées par des jeunes patriotes, tentaient de stopper l’avancée des rebelles. C’est au cours de ces affrontements qu’il a été grièvement blessé. Evacué d’urgence vers Kinshasa dans l’espoir de recevoir des soins adaptés, il a finalement succombé à ses blessures en raison d’une importante perte de sang, selon l’un de ses proches.
Un hommage national en préparation
Le gouvernement a annoncé qu’une cérémonie officielle sera organisée à Kinshasa pour honorer la mémoire de ce haut responsable militaire, tombé sur le champ de bataille en défendant son pays.
Le décès du général Cirimwami constitue une perte majeure pour le Nord-Kivu, où il s’était engagé à renforcer la sécurité dans une région en proie à l’insécurité et aux conflits armés.
Par Gloiredo Ngise