Une scène tragique s’est déroulée dans le quartier Mugunga, au camp Lushagala, dans la nuit du 5 au 6 novembre 2024. Un homme, accusé d’avoir volé une boisson nommée Kargazok, a été brûlé vif dans un acte de justice populaire.
Les cas de justice populaire connaissent une inquiétante montée dans la ville de Goma, notamment dans le quartier de Mugunga. Face à cette escalade de violence, la société civile lance un cri d’alarme et appelle les habitants à abandonner ces pratiques, strictement interdites par la loi.
Monsieur Bujoriri, président de la société civile de Mugunga, a condamné cet acte, affirmant que la victime avait été tuée de manière injuste. « Nous déplorons ce comportement de certains habitants qui, après avoir brûlé une personne, en viennent même à consommer sa chair. La vie humaine est sacrée. Il faut cesser ces mauvaises habitudes, car elles sont punies par la loi. Tout individu appréhendé dans de tels actes sera poursuivi », a-t-il déclaré.
Ce leader de la société civile prêche l’amour et l’entraide entre les déplacés de guerre, rappelant qu’ils sont tous frères et sœurs et qu’ils ne devraient pas se faire violence pour des accusations non fondées.
Par Joël BALUME, depuis Goma