Dans la nuit du 10 au 11 septembre 2024, la ville de Goma, épicentre des institutions provinciales du Nord-Kivu, a été secouée par un acte de violence tragique. Un jeune revendeur de crédits a été abattu au quartier Kyeshero, plongeant les habitants dans une profonde inquiétude.
Cet incident s’inscrit dans une série croissante de fusillades qui ont marqué les derniers mois, alimentant la crainte parmi la population.La victime, un jeune homme de 23 ans, était bien connu dans son quartier pour sa gentillesse et son engagement professionnel.
Selon les témoins, des hommes armés ont fait irruption dans son commerce dans la nuit, avant d’ouvrir le feu sans sommation. La police locale, arrivée rapidement sur les lieux, a ouvert une enquête pour tenter de retrouver les responsables, mais jusqu’à présent, aucune arrestation n’a été effectuée.L’insécurité grandissante à Goma et ses environs a suscité une vague de réactions, notamment de la part des figures politiques locales.
L’honorable Kambale Makeusa Julio, député provincial élu du territoire de Nyiragongo, a exprimé sa profonde inquiétude face à cette situation alarmante. Dans une déclaration publique, il a dénoncé la recrudescence de la violence dans la ville et le territoire voisin, qualifiant ces actes d’intolérables.
L’honorable Kambale Makeusa a également proposé plusieurs pistes de solutions pour contrer cette insécurité endémique. Parmi ses recommandations, il plaide pour un renforcement des effectifs policiers ainsi qu’une meilleure coordination entre les forces de sécurité et les communautés locales.
Il insiste également sur la nécessité d’améliorer les conditions de vie des jeunes dans ces quartiers sensibles afin de les éloigner de la violence.Ce jeune élu du territoire de Nyiragongo au Nord-Kivu recommende également aux autorités dotation des engins roulant pour permettre aux policiers de faire des interventions en cas de besoin et faire des rondes la nuit pendant les heures de service.
Les autorités locales et la population de Goma attendent avec impatience des mesures concrètes pour inverser cette tendance inquiétante. La collaboration entre les différents acteurs, y compris les autorités provinciales, les organisations de la société civile et les forces de l’ordre, est considérée comme essentielle pour rétablir la paix et la sécurité dans la région.
Alors que Goma continue de faire face à une montée alarmante de la violence, l’appel à l’action est plus urgent que jamais. La tragédie survenue cette nuit met en lumière la nécessité d’une réponse collective et coordonnée pour endiguer cette vague de terrorisme et garantir la sécurité des citoyens.
Par Claude Baguma