Le gouvernement de la République démocratique du Congo a récemment annoncé l’exemption des élèves finalistes aux épreuves certificatives et examens d’État dans les zones occupées par le mouvement rebelle M23. Une décision saluée avec enthousiasme par la Fondation Bakalania, qui voit en cette mesure une avancée majeure en faveur du droit à l’éducation pour tous, même en période de crise.
Dans une correspondance adressée à Son Excellence Madame la Première Ministre, en date du 15 avril, la Fondation avait plaidé pour cette cause. Elle y soulignait la nécessité de préserver l’accès à l’éducation dans les régions affectées par la guerre et la crise économique qui en découle. « Cette exemption permettra à de nombreux élèves de poursuivre leur parcours scolaire sans être pénalisés par des circonstances imprévues, » se félicite la Fondation.
Pour son président, Osée Bakalania, cette mesure est plus qu’un geste administratif. Elle incarne une volonté politique forte de ne pas sacrifier l’avenir éducatif des jeunes Congolais. « L’éducation doit être une priorité, même en temps de crise, et nous sommes convaincus que cette décision contribuera à un climat de paix et de stabilité, » insiste-t-il.
Dans cette même correspondance, M. Bakalania a également attiré l’attention du gouvernement sur la nécessité d’augmenter les salaires des enseignants, acteurs clés dans la résilience du système éducatif. La Fondation appelle par ailleurs les autorités à garantir la passation effective des examens dans les meilleurs délais et dans des conditions optimales.
« Nous profitons de cette occasion pour exhorter toutes les parties belligérantes à favoriser un cadre d’apprentissage propice. Il est urgent d’éviter tout affrontement qui pourrait compromettre l’éducation et l’avenir des jeunes, » insiste M. Bakalania.
Enfin, la Fondation invite les parents à soutenir leurs enfants finalistes, en les encourageant à se concentrer sur leurs études, malgré les aléas du contexte sécuritaire.
La rédaction