La ville de Bukavu, capitale provinciale du Sud-Kivu, a été secouée par un attentat survenu lors d’un meeting populaire, faisant environ 12 morts et plus de 70 blessés parmi les civils, le vendredi 27 février 2025. Osée Bakalania, président du conseil d’administration de la fondation qui porte son nom, condamne cette attaque meurtrière visant des populations civiles et appelle à la prise en charge des victimes ainsi qu’à l’ouverture d’enquêtes indépendantes.
« Je condamne fermement cet attentat et adresse mes sincères condoléances aux familles des victimes. Nous demandons une prise en charge adéquate des blessés et appelons à la mise en place d’enquêtes indépendantes et impartiales pour identifier les responsables de cet acte inacceptable », a-t-il déclaré sur son compte X.
Osée Bakalania dénonce également la persistance de l’insécurité dans les zones contrôlées par la rébellion du M23. Il sollicite l’implication du gouvernement congolais et de la communauté internationale pour garantir le respect des droits humains et la protection des populations civiles au Nord-Kivu et au Sud-Kivu.
« Je déplore l’insécurité persistante dans les zones sous contrôle du M23. Ce vendredi 28 mars, plusieurs corps sans vie, présentant des traces de balles, ont été découverts, soulignant la gravité de la situation sécuritaire dans le Sud et le Nord-Kivu. Ces découvertes macabres témoignent d’une escalade inquiétante de la violence et d’une atteinte flagrante aux droits humains », ajoute-t-il.
À noter que, depuis la chute des villes de Goma et Bukavu, deux importantes localités de l’Est de la RDC, l’insécurité a pris des proportions alarmantes. À Goma, par exemple, il ne se passe plus une nuit sans rapporter de nouveaux cas de cambriolages, d’assassinats et d’enlèvements.
La rédaction