Le colonel Mack Hazukayi, porte-parole du secteur opérationnel Sokola 1 Grand-Nord, a démenti, lundi 14 octobre 2024, les accusations de la société civile contre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et leurs partenaires ougandais de l’UPDF. Ces accusations portaient sur l’installation de barrières illégales et les tracasseries imposées à la population dans les localités de Kinyembahore et Loselose, en territoire de Beni.
Le colonel a exhorté la population à ne pas prêter foi à ces accusations. Selon lui, les forces armées et leurs partenaires réalisent des progrès notables dans le secteur de Ruwenzori, à Mwalika et dans d’autres régions. Il a souligné que la priorité des FARDC est d’éradiquer la menace qui s’est déplacée vers l’Ouest de la route nationale numéro 4 (RN4).
« Il ne faut pas croire à tout. Aujourd’hui, nous travaillons et nous avons déjà obtenu des résultats. Notre seule préoccupation est d’éradiquer la menace qui a migré vers l’Ouest de la RN4 », a-t-il déclaré.
Cependant, bien que réfutant les accusations portées contre les FARDC, le colonel Mack Hazukayi a admis qu’il pouvait y avoir quelques « brebis galeuses » dans la région qui se livrent à des tracasseries. Il a précisé avoir donné des instructions strictes à tous les commandants de ce secteur pour qu’ils cessent cette pratique honteuse de taxer illégalement les trafiquants aux barrières, notamment sur les routes de desserte agricole.
« Si ces informations sont vérifiées, les commandants impliqués seront sanctionnés », a-t-il averti.
Il convient de noter que ces pratiques de taxation se retrouvent dans plusieurs agglomérations du Nord-Kivu et ailleurs. Plusieurs observateurs estiment que ce sont les commandants qui ordonnent à leurs subalternes d’imposer ces taxes illégales.
Par Charles Kaniki.