Le Bloc Uni pour la Renaissance et l’Émergence du Congo (BUREC) a publié, ce jeudi 20 novembre, un message cinglant de condamnation face à la vague de massacres de civils orchestrée par les ADF dans l’Est de la RDC, touchant les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Le parti politique exprime sa profonde indignation, notamment suite à l’attaque des 13 et 14 novembre contre le Centre de Santé de référence de Byambwe (Lubero, Nord-Kivu). Cette attaque a coûté la vie à 29 personnes, dont des femmes et des enfants, une atrocité que le BUREC qualifie de « cruauté indescriptible ».
Selon Jean-Marie Katokolyo, Président national ad intérim du BUREC, cet acte constitue « une atteinte grave à l’humanité et une offense insupportable à notre conscience collective ». Ces tueries s’ajoutent à une série d’attaques perpétrées par ce groupe terroriste à Beni et Mambasa.
Face à cette escalade meurtrière (environ 100 victimes en dix jours à Lubero), le BUREC lance un appel pressant aux FARDC pour qu’elles « redoublent de vigilance » et exhorte le gouvernement à « renforcer son appui » pour éradiquer définitivement cette menace terroriste. La MONUSCO a également condamné ces massacres et réclamé des enquêtes indépendantes.
Gloiredo Ngise