À l’occasion du 65ᵉ anniversaire de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, la Fondation Bakalania lance un message fort à la nation tout entière ainsi qu’à la diaspora congolaise. Dans un communiqué publié ce 30 juin, l’organisation appelle à une mobilisation collective pour la paix, la justice sociale et le développement durable.
« En ce jour mémorable, nous exhortons le peuple congolais à s’engager activement dans la quête d’une paix durable, socle essentiel du développement et du progrès social », a déclaré Osée Bakalania, président du conseil d’administration de la fondation. Selon lui, la RDC ne peut aspirer à la prospérité tant qu’elle demeure déchirée par les conflits, notamment à l’Est du pays où les violences armées persistent depuis trois décennies.
La Fondation Bakalania fait le constat d’un peuple épuisé par la guerre, les déplacements forcés, les violations des droits humains et la pauvreté extrême. « Le peuple en a assez de la violence et des souffrances qui en découlent. Il est temps de déposer les armes », insiste Osée Bakalania. Pour lui, cette date symbolique du 30 juin doit marquer un tournant historique, une rupture avec les pratiques destructrices du passé.
S’inspirant de l’héritage de Patrice Émery Lumumba et des martyrs de l’indépendance, la Fondation invite les Congolais à poursuivre le combat, cette fois pour la justice sociale, l’unité et la bonne gouvernance. « Il est grand moment de réécrire notre histoire au bénéfice des générations présentes et futures, en pérennisant la lutte de nos prédécesseurs », affirme le président du conseil d’administration.
Dans son communiqué, la Fondation Bakalania lance également un appel à toutes les composantes de la société — institutions publiques, organisations privées, églises, jeunes et femmes — à initier et soutenir des actions concrètes de consolidation de la paix. Pour elle, seule une action concertée et inclusive pourra briser le cycle de violence et ouvrir la voie à un Congo stable, uni et prospère.
« Ensemble, nous pouvons bâtir un Congo nouveau, où chaque citoyen vivra en sécurité et avec dignité », conclut la Fondation.
Un message d’espoir, mais aussi d’engagement, qui replace le 30 juin non seulement comme une date historique, mais surtout comme une invitation à l’action citoyenne et collective pour une nation véritablement indépendante.
La rédaction