Les récentes violences à Goma, capitale du Nord-Kivu, ont plongé la ville dans un deuil collectif après que plus de 4 000 personnes ont perdu la vie en seulement 48 heures, victimes d’exécutions sommaires. Ce carnage s’inscrit dans un contexte de répression accrue depuis la prise de la ville par le groupe armé M23. L’assassinat de personnalités comme l’artiste Delcat Idengo, tué le 13 février, a choqué la communauté locale et internationale, exacerbant la peur et la colère des habitants.
Les violences ont visé de manière systématique des figures publiques, telles que des leaders communautaires et des artistes critiques, comme en témoigne le meurtre du chef coutumier de Kiziba et de sa famille. Ces exécutions mettent en évidence une volonté d’intimider toute voix dissidente, et ce, dans un climat où la population vit dans une peur constante.
Ces événements ont suscité une vague d’indignation, aussi bien au niveau national qu’international. Des organisations de défense des droits humains appellent à une intervention immédiate pour stopper cette escalade de violence et enquêter sur ces meurtres. Les autorités congolaises ont rapidement pointé du doigt le M23 comme étant responsable de ces atrocités, tout en sollicitant une réaction ferme de la communauté internationale.
Alors que la situation à Goma se dégrade, les regards se tournent vers les instances internationales pour qu’elles prennent des mesures concrètes pour protéger les civils et mettre fin à cette tragédie qui secoue profondément l’est de la République Démocratique du Congo.
Rédaction