Alors que les autorités urbaines avaient interdit la circulation des motos après 18 heures locales pour lutter contre l’insécurité, le Conseil de la jeunesse de Karisimbi alerte sur la persistance de l’insécurité dans plusieurs quartiers de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Le président de la société civile de la commune de Karisimbi, Christian KALAMO, dénonce les crépitements de balles presque quotidiens dans plusieurs quartiers de la commune de Karisimbi, notamment à Ndosho, Mugunga, Majengo, Kasika, ainsi qu’au nord de la ville, dans le territoire de Nyiragongo.
« C’est vrai, il y a encore eu beaucoup de crépitements dans plusieurs quartiers. Ce qui est étonnant, c’est qu’il y a même eu des armes lourdes qui ont retenti dans certains quartiers pendant ces heures critiques. Des motos circulaient également alors que les autorités sous état de siège avaient, il y a quelques mois, interdit toute circulation des motos après 18 heures. De nombreuses maisons ont été cambriolées », nous confie ce cadre de la commune de Karisimbi.
Il propose le renforcement des patrouilles dans la ville pour prévenir ces actes de banditisme. « Je recommande aux autorités de revoir leurs méthodes de patrouille afin de mettre fin à la criminalité urbaine », a-t-il ajouté.
Pour rappel, plusieurs cas d’insécurité ont été recensés la semaine dernière. Malgré les quelques efforts des autorités, ce phénomène continue de battre des records dans la ville de Goma, particulièrement au nord de la ville, dans le territoire de Nyiragongo, où des cas de meurtres ont été enregistrés il y a quelques jours.
Par Charles KANIKI,Goma